Tali Modo
Messages : 202 Date d'inscription : 26/12/2011
| Sujet: Reza - Photographe du mérite... Lun 26 Déc - 20:02 | |
| Hey le monde...Bon comme je n'ai rien d'autre à faire lol, j'ai envie de vous faire découvrir un homme que j'admire pour son travail...Qui ma donné envie de suivre ses traces. C'est grace à lui que je veux faire de la photo, pour pouvoir dénoncer les injustices du monde par la suite...Encore faut-il que j'y arrive lol. EN attendant un petit aperçu de lui et de son travail ça vous tente ? Reza Le connaître, c’est obtenir la clef pour mieux comprendre son travail. Né il y a 50 ans en Iran, il découvre très vite une arme formidable pour défendre la liberté : le journalisme. A l’ère des dictatures – celle du Shah d’abord, du régime islamiste ensuite – il ne fait pas bon être rebelle. Reza connaît la prison, la torture, l’exil. Depuis 1981, date de son départ du pays natal, il habite de ce côté-ci du monde, celui de l’Occident. Mais régulièrement, il refait sa valise, visse son objectif et repart de l’autre côté, vers ceux qui vivent la lutte et la douleur. Photos foudroyantes ou portraits d'enfants, du Maghreb à l’Asie, de l’Afrique aux Balkans, Reza arpente le monde, ou plutôt son monde... - Reza, parlant de lui, a écrit:
- Je viens d'Iran, un pays d'Orient où l'on raconte des histoires. Voilà pourquoi je suis moi aussi un conteur. Depuis vingt-cinq ans que je vis en Occident, je continue à voyager et à conter le monde en images.
Voyager vous laisse sans voix, puis fait de vous un conteur.
J'ai sans doute débuté ma vie de nomade en imagination. Plus tard, je choisis l'image comme moyen de raconter et... de dénoncer.
Photographier, pour moi, c'est capter l'âme de quelqu'un : à travers son mouvement, son regard, son langage corporel. Le seul moyen pour que la personnes vous offre son image, son âme, c'est qu'elle ait confiance en vous. C'est cette confiance qu'il s'agit de créer. Avant même que toute parole soit prononcée.
Quand vous rencontrez quelqu'un, tout est déjà dit à 80% à travers le regard, la poignée de main. Cette étape est fondamentale. Elle permet aux gens de comprendre que je ne suis pas là en touriste. Je ne les regarde pas d'en haut, mais d'en bas. Je suis au service de celui que je photographie, et non l'inverse.
La vie, l'amour, la passion, la guerre, la lutte, la grâce... A travers ces histoires universelles, j'essaie de raconter l'humanité. Que signifie, par exemple, être un enfant, en Europe ou en Afghanistan, mais aussi à Neuilly ou à Sarcelles ? Je fais raconter leur histoire par les gens eux-mêmes, à travers leurs images.
Je suis très attiré par les différentes cultures : je suis iranien et l'Iran est un pays parfaitement multiculturel. Je connais six langues, qui sont parlées dans tous les pays autour de l'Iran. Cela m'aide à comprendre les différentes facettes de l'humanité.
Le 25 mars 1981, à 7h25 du matin, j'ai quitté l'Iran. Depuis vingt ans que je vis en exil forcé, je connais certains degrés de souffrances. Et puis il y a eu ces années de travail sur toutes les guerres et tous les conflits. J'ai acquis dès lors à la fois une connaissance et un sentiment de responsabilité envers ces destins.
A 16 ans, j'ai créé mon premier journal. J'ai été conduit dans le bureau du directeur de la police secrète du Shah. Il m'a frappé avec les journaux en disant : "Tu ne toucheras plus à ça !!" "Ca", c'était le journalisme. Le journal s'appelait "Parvaz", l'"Envol". Cette année, en 2003, nous avons publié "Parvaze" en Afghanistan....
L'Occident est comme le Titanic : les gens y vivent dans le luxe, avec de bons lits, des concerts, des piscines... Mais ce navire navigue dans un océan à feu et à sang. Un océan où les gens vivent dans la misère, dans des maisons détruites, sous les bombes et sous les bottes des soldats envoyés par le Titanic.
Depuis trente ans, je tente de partager les mondes que j’ai découverts à travers mes images. Je cherche à raconter, dénoncer, émouvoir, témoigner, faire pleurer ou rire, grâce à l’alphabet universel de la photographie.
Je ne suis pas un reporter de guerre, je suis un correspondant de paix. On lui décerna en 2005, L'Ordre National du Mérite, et en 2006 le Missouri Honor Medal for Distinguished Services in Journalism. « En reconnaissance de son travail de toute une vie, à travers son photojournalisme brillant, pour la justice et la dignité des citoyens du monde. » Son travail : - Spoiler:
| J’ai dit : « Et mes Yeux ? » « Laisse-les grand ouverts sur la route" J’ai dit : « Et ma passion ?» « Laisse-la brûler. » J’ai dit : « Et mon cœur ? » « Dis-moi ce qu’il cache. » J’ai dit : « La douleur et la chagrin. » Il dit : « Garde-les en toi»
Portrait d'une petite fille Afghanistan, 2004
C'est ce qui est lisible à côté de cette photo dans un de ses documentaires pour ses 30 ans de reportages... |
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| «C'est à travers les yeux des enfants que l'ont perçoit le mieux la guerre...»
Enfants saluant un photographe Afghanistan, 1985 |
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| «...Je le vois, il a la prestance d'un prophète et la chaleur d'un homme simple...»
Ahmad Shah Massoud Afghanistan, 1985
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| «100 photos pour la liberté...»
Non-titré ...
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- Spoiler:
| «Il pourrait s'appeler Sinbad et parcourir le monde. Propriétaire d'une barque de fortune, il reliait les deux derniers villages sur le Nil, avant que le fleuve ne se jette dans la Méditerranée.»
Sinbad Egypte, 1996
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Son Site : http://www.destinscroises.org/ | |
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