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 Idriss El Medhi

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Fée Moufles*
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Fée Moufles*


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MessageSujet: Idriss El Medhi   Idriss El Medhi Icon_minitimeLun 26 Déc - 20:28

Idriss El Mehdi

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Idriss El Mehdi Bennani est né à Casablanca au Maroc en 1972. Idriss El Mehdi est son prénom. Mère française et père marocain. Ses parents sont des intellectuels férus de musique et de cultures libérales, musulmanes et chrétiennes. Il découvre le piano à 10 ans avec Caroline Deckiard, pianiste classique qui avait appris les standards du jazz avec les GI’s Hollywoodiens de la seconde guerre mondiale. Casablanca est considérée à l’époque comme un laboratoire de la modernité. Ensuite un ami de la famille, le saxophoniste Bryan Wood, survivant de la beat génération devient le mentor du jeune Idriss El Mehdi, ils jouent ensemble.



Le préadolescent fait ses premières expériences de sideman auprès de Rachid El-Garab et d’autres jazzmen de Casablanca. Leurs encouragements le conduisent à fonder à 16 ans son premier groupe “Plaid Swine Jello” gélatine de cochon écossais. Il est accompagné de Hakim Nejjar à la basse et Noël Santucci à la batterie. Il découvre la musique de Coltrane, Keith Jarett, Bill Evans. Toujours avec le sourire, Idriss El Mehdi termine ses études secondaires au lycée Lyautey de Casablanca. Ses parents l’encouragent à monter à Paris. Il étudie à l’“American School of Modern Music” et obtient le diplôme de composition et d’arrangement, puis il affine sa technique à la “Bill Evans Piano Academy” où enseignent Samy Abenaim et Bernard Maury.


Il rentre souvent au Maroc pour visiter Mahmoud Guania, le maître des musiques Gnawas qui a aussi enregistré avec Pharaoh Sanders. Mahmoud Guania l’initie au guembri. Cet instrument ancien est une basse d’origine africaine creusée dans un tronc de bois, recouverte d’une peau de chameau. Mahmoud Guania est un représentant de la confrérie des musiciens Gnawas descendants des anciens esclaves noirs introduits au Maghreb par les rois arabes. Les Gnawas fascinent Idriss El Mehdi par leurs rites de possession et de transe. Désormais il a le “hajhouj” (le guembri) dans la main gauche et le clavier dans la
droite pour tutoyer l’universalité de la musique. En 1997, il invite Mahmoud Guania pour le concert de clôture du Marathon des Sables.




Idriss El Mehdi assimile la tradition des chants mystiques gnawas et le jeu du guembri. Il s’intéresse en plus aux fameux chants incantatoires soufis, la musique qui tourne comme une toupie. Idriss El Mehdi compose ses premières chansons en français “pop-folk-gnawa”. Une voix suave et douce perturbée par le cri des anciens gnawas. Idriss El Mehdi toujours avec le sourire dit : « Ma rencontre avec le guembri a été fulgurante. J’ai tout de suite été intrigué par cet instrument fait de bois et de peaux. Moi, le pianiste habitué depuis tant d’années à avoir à ma disposition 88 notes de musique pour m’exprimer, je me trouvais face à 3 simples cordes faites de boyaux de chèvre. Et dans ses cordes demeurait toute l’histoire de la musique, depuis sa création. ».


En 1994, obsédé par les musiques marocaines et orientales de son enfance, il fonde le Mehdi Bennani Quartet avec entre autres Boris Blanchet, Marc Buronfosse, Lionel Boccara.Il se produit dans les clubs de jazz français et européens et au Maroc : Festival de Jazz des Oudayas à Rabat, Festival de Tanger, Festival d’Essaouira avec Rick Marguitza et Festival de Dakhla. Ses compositions unissent les sons, les couleurs et la poésie de l’orient avec les harmonies du jazz : El-Maâlem, Fleur de Jasmin, Rêve d’orient, Chikhat enchantent le public. Le critique N. Al Achari de Teleplus écrira : « …un jazz chaud qui sent je ne sais quel arrière-pays de chez nous ou d’ailleurs… à vous réconcilier parfois avec certains rythmes du terroir ». En parallèle, il collabore avec des artistes de variété, histoire de s’implanter dans le métier : Axel Bauer, Christophe, Rasmaila, Hubert Mounier (L’Affaire Louis Trio), Amar Sundy, Jho Archer,Bruno Maman, Teofilo Chantre, Michel Delpech, Luz Casal. Il tourne pendant dix ans avec Calogero. Fort de l’expérience du barnum des tournées spectaculaires, il marque une pause pour se consacrer à sa propre musique.


Idriss El Mehdi cherche sa voie sans relâche. Il compose sa première chanson avec le guembri : « J’imaginais un mélange de rythme marocain et brésilien. Je l’appelais Guembaia et demandais à mon ami Téophilo Chantre de m’inventer un texte en portugais, un texte simple dans l’esprit des chants Gnawis ». Ce sera la naissance de son nouveau groupe : The Bladi Band. C’est quoi Bladi ? : mon bled, mon pays. Idriss El Mehdi trouve une sorte de passage du nord-ouest entre rituel de transe Gnawa, Macumba brésilienne, spiritualité des musiques africaines et variété vieille Europe. L’hexagone est trop étroit, ses chansons d’abord en français, s’orientent vers la langue anglaise, avec des titres comme : No Problem, Kill The Beast, Wild Bird, One O One… Idriss El Mehdi est fan de Ben Harper et de Fela Kuti. Il va de l’Afrique à l’Afrique en passant par les USA et l’Europe.


Idriss El Mehdi joue la gamme pentatonique des Gnawas, composée des intervalles majeurs. Toujours souriant, il tire la corde de son guembri vers le bas, il abaisse la tierce jusqu’au mineur, la note des pleurs, la blue note : “Magic”. Il tire la corde vers le haut et transforme la sixte majeure en septième mineure, la deuxième blue note : “Mojo”. Le charme magique du blues du Delta du Mississipi coïncide avec la musique de guérison des Gnawas. La boucle est bouclée pour créer la musique dont nous avons besoin : l’après “World Music”. Idriss El Mehdi est engagé dans la quête de l’autre. Son rêve humaniste est de concilier les opposés orient-occident, mélanger les styles et les cultures grâce au Guembri. Tony Allen aime l’originalité de son guembri électro-rock. Il propose à Idriss El Mehdi de jouer de la batterie sur son dernier titre. Nouvelle aventure : vive la transe piano, guembri, afro, la musique intégrée du monde désintégré.

Source : http://www.idrisselmehdi.com/
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